Syndrome du bébé secoué 

Categorie: Prévention

11 juillet, 2022 4:42 pm

Le syndrome du bébé secoué est le terme utilisé pour décrire les lésions cérébrales survenant lorsqu’un bébé est lancé, bousculé, ou secoué violemment. Le plus souvent, ce drame arrive lorsque la personne qui s’occupe de l’enfant est exaspérée par ses pleurs.

La tête des nourrissons est relativement grosse par rapport à leur corps et les muscles de leur cou sont plus faibles. Sous l’effet des secousses, la tête du bébé se balance rapidement d’avant en arrière et son cerveau heurte les parois de son crâne. Ainsi les mouvements brusques imprimés à la tête, même en l’absence de coup/choc direct, vont entrainer des lésions par arrachement des vaisseaux à l’intérieur et autour du cerveau avec constitution d’hématomes, d’écrasement du tissu cérébral et de la moelle épinière, des lésions de la rétine. Toutes ces lésions peuvent être responsables de séquelles définitives, voir entrainer la mort de l’enfant. La répétition éventuelle des épisodes de secouement va majorer les lésions rendant les séquelles de plus en plus graves.

Les enfants les plus jeunes surtout avant 6 mois sont les plus exposés, mais des enfants plus âgés peuvent également être atteints.

C’est souvent lors de pleurs inconsolables de l’enfant qu’un parent ou la personne qui le garde peuvent être amenés à faire des gestes brusques et le secouer.

 

 

Gardez toujours votre calme et n’hésitez pas à vous faire aider pour ne jamais être tenté de secouer votre bébé. Sachez qu’un bébé en bonne santé peut pleurer 2 à 3 heures par jour pour diverses raisons : faim, couche humide, position inconfortable, besoin d’un câlin, ennui, fatigue, etc

Entre l’âge de 2 semaines et de 4-5 mois le bébé pleure d’avantage le soir et en début de nuit ; c’est une phase tout à fait normale de son développement même si cela peut être déroutant et particulièrement fatigant. Le bébé peut se mettre à pleurer sans raison apparente, parfois de façon prolongée, donnant l’impression d’être douloureux ou d’avoir des « coliques » alors qu’il va bien le reste de la journée et qu’il mange bien. Il peut être difficile à calmer, qu’il soit dans les bras ou couché dans son lit. Cette période est souvent éprouvante, surtout si on est seul avec son bébé ; mais elle va passer, d’autant plus vite que le bébé est régulièrement câliné et porté.

Si l’enfant pleure beaucoup, des éléments simples sont à rechercher comme l’absence de fièvre, de faim, le besoin d’être porté ou qu’on lui parle, ou la nécessité d’être changé. Commencez par vérifier sa température. Pour calmer un nourrisson, le bercer dans un environnement calme peut suffire. Si vous n’en pouvez plus, arrêtez-vous ! Couchez votre enfant bien en sécurité dans son berceau sur le dos et quittez la chambre pour quelques minutes pour vous calmer et vous reposer avant de retourner le voir pour vous assurer que tout va bien. Pour garder son calme il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à l’entourage.

Si toutefois vous êtes seul et si vous avez l’impression que vous pourriez secouer votre bébé dans les instants qui viennent, appelez à l’aide le 119

 

 

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Auteur : L'équipe RPNA

juillet 11, 2022

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